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 ◦ la piraterie.

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The Kraken
The Kraken
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MessageSujet: ◦ la piraterie.   ◦ la piraterie. EmptyJeu 9 Fév - 0:48

la piraterie : généralités
Durant la seconde moitié du XVIIe, les Caraïbes furent connues pour être le sein de l'âge d'or de la piraterie. Entre ses îles se développa un commerce formé sur la contrebande et le pillage, régi par nombre de hors-la-loi qui furent un véritable fléau jusqu'à la fin de la première moitié du XVIIIe siècle.

Afin de bien comprendre l'âge d'or de la piraterie, il est essentiel de garder en tête quelques dates clés, que vous retrouverez dans ce sujet. Vous trouverez de plus davantage de précisions sur le contexte historique à cet endroit.


l'âge d'or de la piraterie
Le terme d'âge d'or de la piraterie désigne une période s'étalant de 1650 à 1730, elle-même découpée en trois montées progressives du banditisme maritime. Les activités regroupées sous cette appellation sont principalement situées entre les différentes îles qui parsèment la mer des Caraïbes.

La première montée de la piraterie est souvent associée à la période des flibustiers, durant laquelle les marins anglais et français basés en Jamaïque et sur l'Île de la Tortue (ou Tortuga) s'attaquaient aux colonies et aux navires espagnols.

À partir de 1690, une seconde vague privilégia les longues traversées entre l'Amérique et les Bermudes ; durant cette époque, les pirates furent connus pour s'en prendre davantage aux marchands arabes et aux navires affrétés par la Compagnie anglaise des Indes Orientales. Ce fut durant cette période que la ville de Charles Town commença à s'effondrer, pour laisser place à la création de Nassau.

La troisième vague commença progressivement à voir le jour à partir de 1710, et s'affirmera autour de 1715 ; la fin de la Guerre de Succession d'Espagne laissera en effet de nombreux marins démunis et sans emplois, qui se tourneront naturellement vers la piraterie pour subvenir aux besoins que leurs gouvernements failliront à remplir. Durant cette époque, les pirates se concentreront surtout autour de la ville de Nassau, dans les Bahamas, qui deviendra à la fois leur repaire et leur plaque tournante.
C'est à partir de 1715 que la piraterie devient donc un véritable fléau dans les Caraïbes. Il faudra attendre 1718 pour que l'Angleterre nomme le capitaine Woodes Rogers gouverneur de Nassau. Celui-ci se fera alors un devoir d'éliminer la piraterie dans les Bahamas. Il offrira nombre de pardons et, en réussissant à prendre Nassau, il ôtera aux pirates le contrôle de la ville stratégique à leur survie. Ceux-ci s'éparpilleront alors dans les Caraïbes, où ils survivront de plus en plus difficilement jusqu'au déclin de la piraterie, en 1730.

glossaire
La distinction entre les corsaires, les pirates, les flibustiers et les boucaniers est parfois difficile à faire. Pourtant, chacune de ces quatre appellations renvoie à des types de vie bien différents qu'il est souvent facile de confondre.

boucaniers ❖ À l'origine, les boucaniers étaient principalement concentrés sur l'Île de la Tortue, où ils vivaient de leur chasse, en fumant (« boucanant ») les peaux et les viandes. Avec le temps, leurs activités commencèrent cependant à se coupler avec celles des flibustiers, et ils naviguèrent en leur compagnie. Ils continuèrent de vivre de leur chasse et de leur pêche, mais également des bateaux qu'il leur arrivait à l'occasion d'attaquer. Pourtant, contrairement à tous leurs confrères, les boucaniers n'étaient pas exclusivement des marins. Ceux qui désiraient prendre pour de bon la mer rejoignaient donc les flibustiers, les pirates ou les corsaires ; à l'inverse, nombre de marins fatigués rejoignaient les rangs des boucaniers, dont les activités étaient relativement proches des leurs. À noter également que nombre d'anciens esclaves, de parias et de rebelles devinrent boucaniers. Ces derniers n'oeuvrent de plus pas toujours dans l'illégalité, et se contentent de vivre comme ils peuvent des ressources qu'ils se procurent.

corsaires ❖ À la différence de leurs confrères pirates, les corsaires sont autorisés par une lettre de marque à attaquer tout navire battant un pavillon ennemi. Ils sont particulièrement encouragés à attaquer les navires marchands, et à piller leur cargaison. Si les corsaires sont considérés comme des civils, et non des soldats, leur usage est néanmoins principalement requis en temps de guerre. Beaucoup de corsaires sont d'anciens pirates, ayant accepté le pardon royal et naviguant désormais sous les couleurs de leur pays. À noter que les corsaires sont aussi déployés en tant que chasseurs de pirates.

flibustiers ❖ Surtout actifs pendant les XVIe et XVIIe siècles, les flibustiers étaient des aventuriers — souvent français, hollandais et anglais — attaquant, pillant et dévastant les possessions espagnoles. S'ils peuvent être facilement confondus avec les pirates, les attaques des flibustiers étaient cependant exclusivement dirigées contre l'Espagne. Beaucoup ont trouvé refuge sur l'Île de la Tortue, qui devint rapidement un repaire pour flibustiers et boucaniers. Quelques flibustiers ont par ailleurs été affiliés aux pirates, et il n'était pas rare que certains glissent définitivement dans la piraterie en s'en prenant à d'autres régimes que celui d'Espagne.

pirates ❖ Si les flibustiers, les corsaires et les boucaniers étaient tous régis par des contraintes diverses, il n'en est rien pour les pirates. Uniquement définis par leurs activités de banditisme sur les mers, les pirates sont connus pour s'attaquer principalement aux navires marchands, mais aussi aux petites villes côtières. Ils ne sont pas considérés comme des civils, et sont des hors-la-loi aux yeux de leurs gouvernements. Bien que chaque navire pirate ait ses propres valeurs, souvent calquées sur celles de son capitaine, ils ne répondent qu'à leurs propres règles. Certains pirates pourront alors s'abstenir d'attaquer des navires de leur gouvernement, tandis que d'autres n'auront aucun scrupule à s'en prendre à tout bâtiment ne battant pas le pavillon noir. Plus généralement, durant la période de l'âge d'or de la piraterie, sont considérés comme pirates tous ceux dont les activités sont liées à la piraterie, de quelque manière que ce soit.
(c) blue walrus
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The Kraken
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MessageSujet: Re: ◦ la piraterie.   ◦ la piraterie. EmptyJeu 9 Fév - 0:51

la piraterie : à savoir
Pour plus d'informations sur les conditions de vie au XVIIe siècle, référez-vous à ce sujet. Pour en savoir davantage sur les navires, la navigation et la constitution des équipages, rendez-vous ici. Vous pourrez également retrouver un inventaire des principaux vaisseaux pirates du forum dans ce sujet.

valeurs et modes de vie
Si les pirates étaient connus pour ne répondre qu'à leurs propres lois, on retrouve cependant certaines valeurs communes fondées sur la liberté et l'égalité. Afin d'éviter que ce ne soit le chaos qui régisse leur vie, une hiérarchie a cependant été conservée sur les navires ; pour le reste, chacun possède son idéologie et ses principes. Ceux-ci sont souvent représentés par le capitaine du navire, qui donne au reste de son équipage ses couleurs et ses valeurs. Il arrivera, par exemple, que certains équipages soient par nature plus violents que d'autres, ou encore plus enclins à la pitié ; d'autres n'attaqueront pas les anglais, tandis que certains mettront un point d'honneur à les attaquer en premier.

Sur les navires pirates, les règles de conduite ne sont donc dictées que par le plus haut supérieur hiérarchique. Cependant, par souci de conserver d'équité, les postes des officiers sont attribués à la suite d'un vote démocratique. Tout pirate est donc considéré comme égal à ses semblables, et aucun ne recevra de traitement de faveur. Le célèbre code des pirates, initialement établi comme un code des corsaires, ne sera établi par le britannique Bartholomew Roberts qu'en 1720. Avant cela, les pirates seront donc soumis à leurs propres lois.

vie en mer ❖ Si une hiérarchie est nécessaire à bord d'un navire, il reste cependant que les pirates ne sont pas soumis aux mêmes règlements que les navires au service des gouvernements. Chez eux, la démocratie est de mise, et ils choisissent eux-mêmes leur capitaine, leur second et leur maître d'équipage — tout comme ils peuvent choisir de les déposer. Par ailleurs, lors de la prise d'un navire, tout homme recevra une part égale du butin. Un bonus sera également remis à tout homme rendu infirme par une offensive. Par ailleurs, tout pirate se doit d'être en permanence armé, et disposé à se défendre en cas de besoin. En mer, les jeux d'argent ne sont que rarement autorisés sur les navires, afin de ne pas inciter au vol et aux disputes. Le butin amassé par chaque homme est inscrit sur un carnet des comptes, tenu par le quartier-maître. Les marins récupèrent souvent leur dû une fois à terre, lorsque les marchandises ont été échangées contre de l'argent. À noter qu'il est de plus interdit aux hommes d'être ivres pendant leur service, et que l'alcool est souvent placé sous bonne garde.

vie sur terre ❖ Sur terre, les hommes peuvent faire ce que bon leur semble. Il ne tient qu'à eux de dépenser leur part du butin s'ils le désirent, ou de la cacher pour en faire meilleur usage plus tard. Les jeux d'argent sont autorisés, de même que tous les autres plaisirs auxquels ils ont envie de s'adonner. Cependant, la hiérarchie prévaut toujours, et il n'est pas question de manquer de respect à un supérieur pendant que l'équipage est à terre. Les votes pour destituer les officiers et en élire de nouveaux se font souvent une fois revenu au port, ou bien au retour d'un bref séjour. Ainsi, les parts sont distribuées, et les comptes revenus à zéro. Pour le reste, les valeurs d'un pirate à terre sont davantage les siennes que celles de son capitaine, et il ne tient qu'à lui de décider ce qu'il fait de son temps, de sa compagnie et de son argent.

note sur les femmes pirates ❖ Bien que quelques-unes aient réussi à déroger à cette règle, les femmes étaient presque systématiquement interdites à bord. On croyait qu'elles pouvaient en effet porter malheur ou, plus généralement, qu'elles n'y avaient pas leur place. Très peu développaient les compétences nécessaires à la navigation ou au combat. La plupart des femmes ayant navigué avec les pirates étaient déguisées en homme, et très peu se sont affirmées. Qui plus est, se faire une place était pour elle très compliqué, et il n'était que très peu de femmes officiers — et de capitaines encore moins. Notez donc que nous serons assez regardantes en ce qui concerne les femmes pirates prenant la mer aux côtés des hommes, et que nous nous réservons un droit de veto sur de tels personnages — voire de les interdire si nous considérons que nous en avons trop. Croyez bien qu'on ne le fait pas par sexisme, mais bien par souci du contexte historique — qu'on assouplit déjà pour vous permettre d'en jouer davantage que ce qui n'a existé.

commerce et trafic
Les pirates vivaient principalement du pillage de navires marchands et de petites villes côtières. À l'époque de l'âge d'or de Nassau, leurs activités se découpaient principalement en deux temps : la traque et la prise des bateaux, en mer, puis la revente des marchandises, sur terre.

traque et prise des navires ❖ Si certains navires ont pour coutume de sillonner la mer jusqu'à tomber sur une proie, ce n'est pas le cas de tous. Certains préfèreront obtenir des pistes par le biais d'informateurs, qu'ils soient basés à Nassau ou ailleurs, et se lancer dans la traque d'un navire ciblé qu'ils n'auront de cesse de vouloir intercepter. Leurs courses seront alors bien plus calculées et basées sur les itinéraires des navires, récupérés au préalable. Certains équipages préfèreront rentrer à Nassau pour échanger les marchandises amassées après chaque abordage, tandis que d'autres préfèreront piller plusieurs navires pour rentrer avec une somme significative en poche. Tous ces choix sont à la discrétion des officiers de chaque bâtiment, qui décident de diriger comme ils le désirent leurs expéditions. Cependant, lorsqu'un navire pirate a verrouillé sa cible et l'a en vue, la manoeuvre est plus ou moins toujours identique. Arrivés à une certaine distance, ils dressent le pavillon noir, et laissent ainsi le choix à leur victime de se rendre. Le cas échéant, ils se prépareront à l'abordage. Dans tous les cas, le bain de sang n'est la plupart du temps pas l'objectif des pirates : en effet, les canons peuvent sévèrement endommager les marchandises contenues par le bateau, et occasionner de grandes pertes. De même, un équipage résistant est souvent synonyme de pertes humaines et matérielles, chez les pirates comme chez les marchands. À chacun sa manière de diriger ses opérations, donc ; mais il est à ne pas oublier que les pirates ne se lancent pour la plupart pas à la suite des navires par goût du sang. Dans l'optique de profiter le plus possible financièrement de leurs prises, il vaut mieux pour eux qu'un minimum de pertes soient occasionnées.

acquisition et répartition de la cargaison ❖ Une fois une cargaison en leur possession, les pirates n'en ont généralement pas un usage direct. Il est cependant des ressources qu'ils n'hésitent pas à garder en leur possession et à mettre à contribution de tout l'équipage, comme les réserves de poudres, de balles, et généralement une bonne partie du contenu de l'armurerie. Il n'est également pas rares qu'ils profitent des ressources des navires pour réparer leurs propres vaisseaux, si ceux-ci ont été endommagés pendant l'attaque. Cependant, beaucoup de pirates préfèrent repartir le plus vite possible et aller radouber (soit remettre en l'état) leur navire sur une île, un peu plus loin, ou directement à Nassau : le risque de croiser un navire ennemi pendant le temps de réparation qu'ils prennent est en effet élevé, et ils préfèrent souvent ne prendre aucun risque d'être attrapés ou de se retrouver pris sous le feu dans une telle position de faiblesse.

revente des marchandises ❖ Le reste de la cargaison est généralement ramené dans un port de commerce pirate, le principal étant Nassau. Là, l'équipage peut alors échanger tous les biens amassés durant leur(s) chasse(s) contre de l'argent. Ce sont généralement les officiers qui s'occupent de la transaction commerciale. Une estimation de celle-ci est en permanence tenue à jour dans le carnet de bord du navire par le quartier-maître, et permet d'avoir un aperçu tant de la part que chacun touchera une fois à terre que de la distribution directe des biens consommables par les membres de l'équipage (comme les vêtements, l'armement, etc.). Il n'est pas rare que les pirates gardent en leur possession les provisions des cuisines des bateaux qu'ils volent. Le reste des marchandises (principalement le rhum, le sucre, le métal, le bois, le tissu, et tous les matériaux premiers dont ils n'ont pas d'utilité) est échangé contre de l'argent une fois au port. L'argent est ensuite distribué aux hommes de manière à ce que la totalité des biens matériels et pécuniaires accumulés par chacun soit équitable. Ils sont ensuite libres de disposer de leurs possessions comme ils l'entendent.

Les cargaisons volées et revendues par les pirates sont ensuite à nouveau vendues à des marchands civils qui profitent de l'absence de taxes portuaires et des prix plus bas offerts par les ports pirates que les ports gouvernementaux pour un même chargement. Sans pour autant approuver les actions de piraterie qui leur permettent d'obtenir leur marchandise, ces équipages ferment les yeux sur la provenance de la cargaison, et se contentent d'en retirer le bon profit qu'un tel système leur offre. C'est aussi pour cette raison que les pirates évitent en majeure partie les bains de sang : si les cargaisons sont souillées ou salies, les transférer dans de nouvelles caisses devient coûteux pour les responsables de la plaque tournante de Nassau, qui déduisent alors le montant du butin des pirates afin de rentrer eux-mêmes dans leur argent.

Durant l'âge d'or de la piraterie, il n'est donc pas rare que les marchands civils s'approvisionnent dans des ports tels que Nassau. Les profits engendrés par ce système de commerce profitent donc aussi librement aux pirates qu'aux traders de Nassau, et finalement aux marchands qui les revendent aux différents gouvernements. La boucle commerçante pirate n'est donc qu'un prolongement dans la chaîne d'approvisionnement des divers empires. Un rallongement coûteux pour les gouvernements, mais qui profite à tous les autres maillons de la chaîne, et permet à la piraterie de survivre : elle devient ainsi un mal nécessaire à trop de maillons de la chaîne pour qu'on ne souhaite que quelqu'un mette fin à leur règne.

note ❖ Si certains pirates préfèrent ne pas passer par le biais d'un port de commerce comme Nassau, la liste des navires prônant une telle indépendance s'écourte avec le temps : ni Port-Royal ni l'Île de la Tortue ne leur fournit plus le pied-à-terre qu'ils pouvaient un jour avoir, et le décret anti-piraterie rend leur approche des ports civils pour le moins périlleuse. Nassau est donc l'un des seuls ports de commerce véritablement profitable et sécuritaire pour les pirates. Par ailleurs, si le mythe des chasseurs d'or est parfois avéré, celui-ci ne leur suffit la plupart du temps pas pour vivre, et tous sont tôt ou tard obligés de se soumettre au vol de navires marchands pour rester dans le marché et satisfaire les besoins de leur équipage.

statut politique et social
aux yeux de la loi ❖ Contrairement aux corsaires, dont le statut est rendu officiellement civil par des lettres de marque, les pirates sont considérés par tous les gouvernements comme des hors-la-loi. Peu d'entre eux ont officiellement leur tête mise à prix, mais les quelques noms les plus populaires ont généralement une récompense attribuée à leur capture — d'autant plus maintenant que les premiers décrets anti-piraterie sont passés. Dans les Caraïbes, la prison principale où sont conduits les pirates en attendant d'être jugés reste Port-Royal. La sentence associée à tout acte de piraterie est la mort par pendaison. Il arrive que des pardons royaux soient accordés aux pirates, et que ceux-ci puissent alors reprendre une vie civile sous le chapeau de leur gouvernement — la plupart du temps pour devenir à leur tour corsaires, et chasser leurs anciens compagnons pirates. Durant la période historique actuelle, marquée par la guerre de succession d'Espagne, cette solution se trouve parfois privilégiée, afin de permettre de renforcer les rangs des divers empires face à l'ennemi.

aux yeux du monde ❖ Ce n'est pas un mythe : la principale arme des pirates est la peur. Le monde ne retient d'eux que la cruauté de quelques équipages particulièrement sanglants, qui sert à cultiver une image de monstre véhiculée dans la plupart des communautés. Les civils éprouvent une haine profonde des pirates, alimentée par la terreur à leur égard ; ainsi, les pendaisons sont souvent un spectacle public, et il n'est pas rare qu'elles soient suivies par une exposition publique des corps, alors laissés à l'humiliation. Peu de civils ont conscience que les pirates ne sont en réalité que des hommes libres, cherchant à le rester et à survivre. Cette image convient aussi bien au monde qu'aux pirates eux-mêmes, qui ne seraient sans doute rien sans la peur associée à leur sillage. Une image qu'ils se doivent d'entretenir, afin que l'on continue à les craindre et à affirmer ainsi leur règne de terreur.
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